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Lait  Eurial injecte 20 millions d'euros dans sa filière chèvre

Le développement du marché se fera en France et à l'international, par l'élargissement de l'offre et en axant sur l'innovation produit, explique Eurial. Le développement du marché se fera en France et à l'international, par l'élargissement de l'offre et en axant sur l'innovation produit, explique Eurial.

La branche laitière d'Agrial, Eurial, a annoncé mercredi 23 novembre sur le salon Capr'Inov, sa volonté de « consolider » sa filière caprine. Les développements industriels seront accompagnés d'un plan pour la produc­tion laitière avec le recrutement de 100 nouveaux éleveurs.

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« D'ici trois ans, 20 millions d'euros d'investissements industriels et marketing sont prévus », annonçait Eurial­, la branche laitière d'Agrial, mercredi 23 novembre à l'issue d'une conférence de presse organisée dans le cadre du salon Capr'Inov à Niort, à propos de ses ambitions dans la filière chèvre. Pour le groupe coopératif, détenteur de la marque Soignon et leader sur ses principaux marchés de la filière caprine, les ambitions visent à la fois le marché français et international.

Sur le segment des GMS, l'entreprise souhaite « doubler son activité ». D'autre part, le groupe entend « poursuivre sa croissance sur les secteurs de la restauration hors domicile et de l'industrie ». L'entreprise se dit portée par « une filière qui évolue sur un marché structurellement en croissance depuis quinze ans ».

25 millions de litres de lait de chèvre en plus

« Cette stratégie nécessite la consolidation et le développement de sa ressource laitière (…) A horizon 2020, Eurial aura besoin d'augmenter sa collecte de lait de chèvre en France de 25 millions de litres, soit 5 millions de litres supplémentaires par an », assure le groupe qui collecte déjà 140 millions de litres de lait auprès des 670 éleveurs (soit 30 % de la collecte de lait de chèvre française, selon Eurial).

La branche laitière d'Agrial a ainsi annoncé la mise en place, « d'un important plan de soutien destiné à l'accrois­se­ment de la production des adhérents actuels et au recrutement d'une centaine de nouveaux éleveurs caprins, d'ici cinq ans ». Le développement se fera également par l'élargissement de l'offre et l'innovation produit, avec l'ouverture de nouveaux partenariats, en particulier à l'international.

Alexis Dufumier

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